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Faire livrer son bateau en France

Prendre livraison de son bateau en France ? Pourquoi pas ?

De plus en plus de clients chez Multihull Solutions choisissent de prendre livraison de leur nouveau Fountaine Pajot en France, que ce soit pour éviter les frais d’importation ou pour l’aventure, voire les deux.

Martin et Sonia Beamish ont décidé de tenter le coup. Prendre livraison de leur nouveau Lucia 40 à La Rochelle où est basé le chantier naval Fountaine Pajot leur semblait être le genre d’opportunité qui n’arrive qu’une fois dans une vie, et éviter les frais d’importation était la cerise sur le gâteau.

Jouissant tous deux d’une confortable retraite de consultants en informatique, Martin et Sonia ont exploré intensément la côte orientale de l’Australie avec leur voilier précédent, un Fountaine Pajot Mahe 36. Une croisière transocéanique constituait logiquement l’étape suivante.

« Nous avons fait quatre voyages de quatre mois chacun, poussant jusqu’à Bowen, et nous nous demandions si nous traverserions ensuite le Pacifique ou ferions voile vers l’Europe », explique Sonia.

« Nous voulions un plus grand bateau pour traverser l’océan et, quand nous avons vu qu’il était possible d’en prendre livraison au chantier, nous avons décidé d’aller le chercher en France. Découvrir les cultures et la vie autour de la Méditerranée nous semblait constituer une merveilleuse expérience. Nous traverserons de toute façon le Pacifique en rentrant chez nous en Australie ».

« Le but du voyage était d’apprendre à connaître la Méditerranée, sans oublier bien sûr l’aventure que constituera le voyage du retour. Éviter les taxes d’importation n’en était pas l’objectif principal même si l’argent économisé de la sorte vient toujours bien à point ».

 

Martin et Sonia ont choisi le Lucia 40 car il remplit toutes les conditions requises.

« Nous en aimons bien la conception et il rentre dans notre budget. Il a de bonnes performances et est particulièrement spacieux », précise Martin.

« Je pense que 40 pieds est la taille idéale pour un équipage limité à deux personnes, et les bateaux de Fountaine Pajot sont conçus dans cette optique. Évidemment, comme c’est le cas avec chaque nouveau bateau qu’on achète, il faut procéder à quelques modifications qui l’adaptent aux desiderata de son propriétaire. Nos précédentes expériences avec Fountaine Pajot et Multihull Solutions ont toujours été excellentes ».

Ils ont pris livraison de leur catamaran à La Rochelle en juin 2016, et l’ont baptisé Reflexion. Depuis, ils ont visité bon nombre de destinations alléchantes.

L’an prochain ils envisagent de naviguer vers l’ouest et de traverser l’Atlantique à la fin novembre, si possible en convoi.

“Pour la suite, on n’est pas encore sûr”, dit Martin. “On pourrait passer un peu de temps dans les Caraïbes ou tracer directement sur le canal de Panama quoique, si Sonia arrive à me convaincre, nous puissions également rester quelques années de plus en Méditerranée avant de rentrer chez nous. Il y a tellement de choses à découvrir ici”.

Ils recommandent à ceux que cela pourrait intéresser de prendre livraison de leur bateau au chantier naval même si cela peut présenter certaines difficultés dans un pays étranger. Ils conseillent notamment de prévoir assez de temps pour la mise en service et la prise en main avant de se lancer dans une navigation ambitieuse.

« Entreprenez une courte croisière en Bretagne et Normandie pour un essai en mer afin de lisser les plis et d’observer les problèmes qui se révèlent après avoir quitté le chantier, puis revenez à La Rochelle pour les régler », explique Martin. « Et n’oubliez pas le vieux proverbe de plaisance qui avise de ne jamais suivre un planning strictement serré ».

Ils recommandent également aux détenteurs de passeports extérieurs à l’Union européenne de penser à la façon dont ils pourront accommoder la durée de leur permis de séjour, un maximum de 90 jours, alors que la prise de livraison et les essais du bateau peuvent prendre jusqu’à six mois.

Un autre conseil qu’ils donnent est d’envoyer au chantier les équipements de l’ancien bateau, qu’on désire réutiliser. « C’est bien mieux que d’acheter du neuf sur place », ajoute Martin. Malgré le surcroît de travail provoqué par la mise en service du bateau dans un pays étranger, ils ne regrettent absolument pas leur expérience:  » Nous avons appris que les Européens ont vraiment l’art de se faciliter la vie « , explique Sonia.

 » En visitant les plus petits coins en bateau, en explorant les villes et les villages et en faisant nos achats dans les marchés locaux, nous apprenons à vivre à l’européenne. La nourriture et les boissons sont bien plus abordables ici que chez nous, et nous vivons comme des rois. Nous avons aussi rencontré des tas de gens vraiment adorables, qui partagent avec nous l’amour de la croisière et nous ont donné toutes sortes d’avis et de conseils judicieux « , conclut-elle.

Fountaine Pajot MY 44 Power Catamaran

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Fountaine Pajot Elba 45

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De Phuket à Singapour

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L’Astrea 42

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Nouveau matériel / technique de construction de bateaux à débuter en Thaïlande

PEHD • Nouveau matériel / technique de construction de bateaux

... à débuter en Thaïlande

G&T Boat Yard Phuket

Claude Petit
Concepteur marin

Sirikorn (Toi) Sang-in
Propriétaire chez
G&T Boatyard

Peter Jacops (Inspecteur maritime)

Peter Jacops
Inspecteur maritime
Blue Peter Marine

Jelmer Wijma
Architecte naval

Les experts du secteur ont uni leurs forces pour présenter un matériau / technique de construction navale relativement nouveau en Thaïlande, à savoir Sirikorn (Toi) Sang-in, propriétaire du chantier GT Paklok / Phuket, Claude Petit, concepteur marin du Luxembourg et architecte naval Jelmer Wijma des Pays-Bas, introduisant le PEHD.

Qu'est-ce que le PEHD ?

Le PEHD est un thermoplastique polyéthylène de haute densité, utilisé dans diverses industries, relativement nouveau dans le monde de la navigation de plaisance.
De nombreux pays utilisent déjà le PEHD pour la construction de bateaux, principalement de bateaux de travail, allant des bateaux pilotes au pétrole et au gaz, ainsi que bateaux militaires de pisciculture, et autres applications.

En Asie, ils sont déjà utilisés au Vietnam et en Indonésie en tant que patrouilleurs et même petits traversiers. Parmi les autres pays où l’utilisation de ce matériau est déjà bien utilisée par les bateaux, on peut citer les Pays-Bas, l’Allemagne, la France, l’Espagne, la Turquie, le Brésil, mais la Thaïlande n’a pas encore été ajoutée à cette liste.

Pourquoi utiliser le PEHD ?

Les avantages sont évidents : les opérateurs commerciaux peuvent réaliser des économies substantielles par rapport aux matériaux plus classiques tels que la fibre de verre et l’aluminium, mais aussi la résistance, comme le souligne Claude « frappez-le aussi fort que vous le pouvez avec un marteau, il n’y aura aucun dégât ».

En effet, ni les rochers tranchants ni les impacts sur un récif ne lui causent de dommages, mis à part quelques égratignures. La densité du PEHD est de 0,94 à 0,96, idéal pour la flottaison.
Le premier bateau en PEHD que les « Pionniers » sont sur le point de commencer à construire au chantier G&T sera un bateau de style RIB de 5 mètres, qui servira de bateau de démonstration et servira également de bateau de sponsor pour Disabled Sailing Thailand.

Beaucoup d’autres modèles sont sur la planche à dessin, entre autres un fauteuil roulant de plage et un bateau de nettoyage côtier.

Tous les bateaux seront inspectés et certifiés par Peter Jacops de Blue Peter Marine, un inspecteur CE accrédité et un expert des réglementations ISO pour les bateaux ; cela garantira la pleine conformité avec les normes internationales de sécurité les plus strictes applicable.
La gamme est appelée bateaux Wawa son nom est dérivé de l’arbre Wawa (Entada Gigas). La graine de l’arbre de Wawa est extrêmement dure. C’est un symbole de quelqu’un qui est dur et fort, capable de surmonter une grande adversité. D’où l’expression : « Il est aussi coriace que la graine d’un arbre Wawa ».

Le processus de construction peut-être plus facile comparé à celui de l’aluminium : toutes les pièces sont coupées à la CNC et soudées par extrusion.

Ainsi, comparé à la construction de bateau en fibre de verre, aucun moule n’est nécessaire, ce qui signifie qu’un niveau élevé de personnalisation est relativement facile à atteindre et aussi que les bateaux peuvent être conçus et personnalisés selon les besoins et les spécifications de chaque client.
L’utilisation d’équipement CNC s’ajoute à la qualité et garantit que toutes les pièces s’emboîtent tel un puzzle.

Au cours de la prochaine étape, ils envisagent d’offrir des kits-boats (Kits de bateaux) ainsi que des cours de soudage PEHD. De cette façon, les bateaux peuvent être exportés en paquets plats et assemblés et soudés dans le monde entier.

Un atout majeur pour le PEHD est que son empreinte carbone est 5 fois inférieures à celle de l’aluminium, que la durée de vie d’un bateau en PEHD peut facilement dépasser 40 ans. Si elle devait être recyclée à 100%, le PEHD est classé comme un matériau de recyclage de classe 2.

Si vous êtes intéressé ou si avez des questions, n’hésitez pas à contacter le chantier G&T Boatyard, ils se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions.

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La baie de Phang Nga

Où est la baie de Phang Nga ?

La baie de Phang Nga est située près de la mer d’Andaman, elle-même dans de l’océan Indien.
À l’est de l’île de Phuket et sur la côte ouest de la Thaïlande. Phuket est la ville la plus proche. Cette île  est facilement accessible par tous les moyens de transport y compris un aéroport international et un port de croisière. Trois grandes villes entourent la baie de Phang Nga. La ville de Phuket à l’Ouest, la ville de Krabi à l’Est et la ville de Phang Nga au Nord, d’où le nom de la baie.

Phuket: La baie de Phang Nga. Les bateaux croisières

La baie de Phang Nga

La baie couvre une superficie de 400 kilomètres carrés et comprend 122 îles. En 1981, le parc national d’Ao Phang Nga a été créé afin de protéger 42 îles. Cette zone a ensuite été classée en tant que site de l’UNESCO (patrimoine mondial) ainsi que site de l’ASEAN d’une d’importance écologique importante dès 2002. Il s’agit d’une baie peu profonde qui protège l’une des plus grandes forêts de mangroves indigènes qui subsistent en Asie du Sud-Est. D’où l’importance grandissante et la nécessité de prendre soin de son environnement.

Les récifs coralliens sont moins fréquents dans le Nord que dans le Sud de la baie de Phang Nga, le fond de la baie au Nord étant principalement constitué de vase.
Les niveaux d’eau ont augmenté récemment. Il y a seulement 10,000 ans, il était possible de marcher de Phuket à Krabi.

Une industrie de la pêche locale existe dans ces eaux depuis des centaines d’années et elles coexistent aujourd’hui aux côtés des parcs nationaux et du tourisme que ces parcs apportent. La baie de Phang Nga a été mise à l’honneur à la fin des années 70, ce qui a entraîné une croissance massive du tourisme dans les années 80. La région a eu du mal à gérer le volume de visiteurs. Elle a traversé une période difficile, mais a depuis été gérée selon les normes internationales après la création du parc national et donc une meilleure gestion.

Comment se rendre à la baie de Phang Nga depuis Phuket ?

L’une des questions les plus posées est la suivante : « Comment se rendre à la baie de Phang Nga depuis Phuket », car de nombreux visiteurs de Phuket ont hâte de visiter l’une des baies les plus célèbres de Phuket . Il existe de nombreux ports pour embarquer sur un bateau à partir de Phuket pour visiter cette baie. Ceux-ci sont tous situés sur la côte Est de Phuket, à l’opposé de la plupart des zones touristiques et de ses plages. Phuket est une assez grande île, avec environ 40 km du nord au sud, la circulation peut être assez intense pendant la journée. Il est donc important d’en tenir compte lors de la planification de votre visite dans la baie de Phang Nga. Certains des points de départ sont à près d’une heure depuis de votre hôtel.
Le quai de Ao Por est de loin la meilleure option, car uniquement de cet endroit partirons les bateaux « cruisers » les mieux adaptés pour la visite des ces sites sublîmes.

Phang Nga, est tout ce qui concerne la nature, donc le choix de bateau est impératif, un bateau pas bruyant, pas polluant, respectant les règles de sécurité en mer (vitesse lente), visite des lieux en canoës …

3 types de bateaux sont proposés

Le bateau rapide (speed boat), le bateau « longue-queue » (embarcation locale) et le « cruiser » (tel bateau pour la plongée)
Les bateaux longue-queue, très bruyants, peu ombragés, polluant (air et sonore), pas de toilettes, peu confortables, certes typique, mais pas écologique du tout, rarement transportant les canoës.

Les bateaux rapides, peu confortables, “tape Q”, roulis, peu d’espace, nombre restreint de matelots (généralement 3 y compris le guide) donc services très limités, très petits toilettes, trop rapide pour profiter de ces magnifiques sites, ne transportant pas de canoës, vitesse largement au delà des vitesses de sécurité et limitées dans le parc (3 nœuds !!)

Les bateaux cruisers, très spacieux, ne bougent pas en mer, très ouverts pour profiter des vues, une ou plusieurs toilettes (de taille normale), cuisine à bord, transportant leurs propres canoës qui chacun embarqueront 2 personnes et seront accompagnées par des guides (pagayeurs) expérimentés qui n’hésiteront pas a partager leurs connaissances tout au long de la journée.

Les “cruisers” permettent aussi des opportunités de prises de photos incomparables avec ce que les « speed boat» peuvent offrir.
En effet, sur les “speeds boat” par mesure de sécurité il est interdit de se tenir debout lorsque que le bateau est en route, par conséquent les quelques photos serons à prendre en visant sur l’arrière du bateau, au-dessus des moteurs hors-bord et des passagers assis sur l’arrière également.
Les « speeds boat » on une coque profonde, donc aucune visibilité par les côtés.

Comment arriver plus tôt ?

Le meilleur conseil que nous puissions donner pour éviter ce problème est de choisir avec soin, car la qualité de ces visites varie énormément. Il est préférable de partir tôt pour éviter la circulation sur les routes et éviter les foules sur les sites. Certains des points clés peuvent devenir très encombrés de bateaux d’excursion qui nuisent à l’expérience.

Pourquoi la baie de Phang Nga est-elle si célèbre ?

Nul doute que ce sont les spectaculaires formations rocheuses karstiques calcaires qui émergent de la mer qui rendent cette région si pittoresque et si réputée.
Il y a environ 2 millions d’années, des scientifiques ont prouvé que la masse terrestre de la Terre était entièrement connectée. À mesure que cette masse terrestre se séparait en plaques, le froncement de plaques convergentes est ce qui a formé la plupart des chaînes de montagnes dans le monde, à part le type de montagne volcanique rond classique tel que le mont Fuji que nous connaissons tous (bien sûr est formé par de la lave chaude en fusion ayant été dispersée). Les formations rocheuses que nous voyons dans la baie de Phang Nga ont été poussées vers le haut lorsque ces plaques se sont heurtées et une partie s’est en partie effondrée.

Cette zone était auparavant sous la mer et contenait de nombreux récifs coralliens. Le type de topographie qui en résulte et qui est si fascinant couvre en fait une zone assez vaste au nord de la baie de Phang Nga.

Baies célèbres

Il est intéressant de noter que le même type de formation géologique est également observé sur le site de la baie d’Halong, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, au Vietnam, ainsi que sur le site de Yangshuo, près de Guilin, dans le sud de la Chine. Cela indique qu’ils sont peut-être la même plaque avec la topographie résultante formée par la même collision. Mère Nature peut-être vraiment fascinante !

Le calcaire que nous observons ici à Phang Nga a une teneur élevée en calcium, ce qui contribue à son processus de coloration. Au cours de millions d’années d’érosion, le processus d’altération chimique provoqué par la création d’acide carbonique, érodant ces formations rocheuses en une étonnante collection de falaises, de grottes et de « Hongs » cachés, de gouffres et de ruisseaux souterrains, créant ainsi un endroit vraiment fascinant à explorer.

Que faire à Phang Nga?

Un voyage dans la baie de Phang Nga avec un opérateur réputée tel que Two Sea Tour vous fera nager sur de belles plages isolées, explorer de superbes grottes avec leurs sculptures de stalagmites et de stalactites, faire du kayak dans et autour de magnifiques Hongs de style cathédrale et manger un excellent déjeuner Thaï servit à bord de notre bateau.

Les amoureux des animaux sont également très bien servis dans la baie de Phang Nga. Au cours d’une journée type, vous pouvez vous attendre à découvrir un vaste éventail d’espèces d’animaux. Des aigles de mer Brahmani ou à ventre blanc, de calaos, pic-vert, martins-pêcheurs et hirondelles. Les zones de mangroves apportent une faune abondante. Le reste de la terre est une jungle dense et verdoyante couvrant toutes les îles restantes également riches en faunes.

À l’intérieur de Koh Panak, attendez- vous à voir des poissons marcheurs et des singes se promener si vous restez silencieux. C’est vraiment spécial d’entendre les bruits de la jungle à l’intérieur des Hongs de la baie de Phang Nga, d’où l’importance de limiter le nombre de passagers sur un bon tour. La conception de l’amphithéâtre crée naturellement offre une très bonne acoustique. Le « silence » dans une jungle où vous pouvez entendre la nature peut être fascinant. Une autre bonne raison de partir tôt afin d’éviter la foule.

Image parfaite

À Phang Nga, avec toute cette beauté naturelle, il est donc tout à fait naturel de discuter de photographie. Pour les amateurs de photographie, vous aurez l’embarras du choix dans la baie de Phang Nga. S’il vous plaît, soyez prudent si vous envisagez d’utiliser des drones dans la baie de Phang Nga. L’utilisation de drones est interdite dans les parcs nationaux, vous pouvez donc être condamné à une amende si vous êtes pris.

Phang Nga : toutes les activités

Les principales attractions de Phang Nga sont sans aucun doute l’île de James Bond, l’île de Panak et l’île de Hong.

L’île de James Bond ou Koh Tapu, a été rendu célèbre par son apparition dans le film James Bond «l’Homme au pistolet d’Or». Il présente une formation rocheuse typique qui a rendu la baie de Phang Nga si spéciale. Le paysage a également été utilisé dans le film « La guerre des étoiles, “la Revanche des Sith”. L’endroit est très touristique, avec de nombreux magasins de vente de souvenirs tenus par les vendeurs locaux.

L’île de Panak est le lieu idéal pour le kayak et un autre des célèbres sites touristiques de Phang Nga.

Montez à bord d’un canoë de 2 personnes et laissez-vous guider par nos pagayeurs qui vous serviront de guide toute la journée afin d’explorez paisiblement à travers les grottes en fonction des marrées.

L’île de Hong est tout autant intéressante avec ses formations rocheuses aux formes si diverses libres à l’imagination de chacun. En tant que résident à Phuket depuis de nombreuses années et gérant d’une compagnie gérée par les mains de maître d’une Thaïlandaise qui planifie toutes les opérations, je peux garantir que ces sites sont toujours aussi impressionnants, même après les avoir vu maintes fois.

Pourquoi Two Sea Tour ?

Peu d’opérateurs sont écoresponsables et nous sommes certainement leaders dans ce type de tours avec toujours plus d’implications en faveur de l’environnement.
Ici, quelques exemples, pailles compostable (amidon de maïs), cuillères en acier pour le café et yaourts et non en plastique, recyclage du plastique provenant des boissons, 1 sac étanche et 1 sac de plage par canoë afin d’éviter les sacs en plastique, 1 gourde de 750 ml en acier inoxydable afin de limiter l’utilisation des bouteilles et verre en plastique, ramassage des détritus qui flottent lors de l’excursion… respect des règles du parc national suivit a la lettre pour aider a la protection des sites pour les générations futures.

Découvrez la baie de Phang Nga et passez une journée bien remplie en compagnie dans Two Sea Tour !

Une visite incontournable …

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Snorkeling aux îles Surin

Snorkeling aux îles Surin

par Éric Lon

Les îles Surin sont des petits morceaux de Paradis tombés en Mer Andaman, plus loin que les îles Similan lorsqu’on vient de Phuket. Ce sont les premières îles protégées par les règles strictes des parcs nationaux que j’ai visités il y a quinze ans, lorsque j’ai commencé à fréquenter la Thaïlande. J’y suis retourné il y a quelques années, en ayant l’impression que rien n’y change, et c’est ce que j’ai à nouveau ressenti en y revenant en octobre 2018.

Visiter les îles Similan peut prendre des allures de course contre la montre quand part de Phuket le matin et qu’on y revient le soir, car il faut avaler 150 km de route à l’aller, et autant au retour, avec des embouteillages en plus.

Au parcours routier il faut rajouter plus d’une heure de navigation à pleine vitesse lorsque la mer est belle, et un temps plus important si ça remue. Je laisse ce type de voyage intensif à la journée aux « touristes stakhanovistes » qui comptent leurs étapes en heures assises. Je préfère la formule tranquille tout compris : « trois jours et deux nuits ». Lors de mes deux premiers voyages j’ai expérimenté les nuits sous tente, dans les deux campements homologués, mais aujourd’hui, à 68 ans, j’ai besoin de la quiétude des bungalows et je fuis la promiscuité des tentes champignons. En début de saison, trois hors-bords emportent chacun une quarantaine de passagers alors qu’en haute saison, la même compagnie en affrète une dizaine, et elle n’est pas la seule à desservir les îles Surin. Quand on le peut, mieux vaut choisir les moments de moindre affluence, à moins d’aimer : « Chinatown sur Mer ».

Notre première visite est pour le village des « Mokens », ces « Gitans des Mers », qui sont les seuls habitants autorisés sur les îles Surin. Leur petite communauté vit de la mer, mais pendant la saison touristique elle vit aussi du tourisme en fabriquant des petits souvenirs sculptés dans le bois sous les yeux des touristes bardés d’appareils photos. Ils peignent aussi des « Batiks Mokens » représentant des poissons, leurs îles …

Cette population a survécu au Tsunami car des dauphins leur ont fait pressentir l’arrivée des vagues géantes … Les gitans andamans sont animistes : ils croient aux forces de la Nature. Je suis un nageur rescapé du Tsunami … Après une courte visite on nous amène sur un spot corallien. Les barboteurs, surtout chinois, qui mon humble avis d’ancien Maitre-nageur-sauveteur feraient bien d’apprendre à nager à la plage avant de venir ici, revêtent un gîlet de sauvetage et écarquillent les yeux pour voir travers un masque flou, car ils ignorent qu’un peu de salive sur le verre ou le plastique permet de voir clair. Ils ne voient pas grand-chose, tout en poussant des cris qui font peur aux poissons …

Il y a beaucoup de choses à admirer car le bateau mouille à la limite du « Grand Bleu », c’est à dire la zone où le plateau corallien horizontal plonge vers la profondeur réservée aux apnéistes. Les barboteurs survolent les coraux proches de la surface tandis que j’accompagne une belle murène qui chasse. Les poissons se savent protégés et ils sont habitués aux touristes pacifiques, donc ils se laissent davantage approcher pour être photographiés et filmés.

Je me régale au milieu des coraux aux formes et aux couleurs variées. Lorsque vous savez regarder sous l’eau, vous découvrez une multitude de formes de vie. Je me demande ce que voient les barboteurs agrippés au bout d’un cordage que tire un moniteur d’apnée thaïlandais, qui aurait mieux à faire en éduquant de vrais nageurs plutôt que de tirer des boulets flottants. Les îles Surin pourraient valoriser la qualité plutôt que la quantité des touristes … Peut être qu’un jour on instituera un contrôle du « permis de nager » dans les parcs nationaux … Cela permettrait de créer des milliers d’emplois de maitres-nageurs sur les plages thaïlandaises, avant d’accéder aux plus belles îles.

Le déjeuner est bien organisé, avec un grand buffet où il y a du choix.

Chacun s’assoit à une table, tandis que dans les îles Similan, on mange sur le pouce, debout ou assis par terre … Après le déjeuner, ceux qui rentrent dans l’après-midi ont encore droit à deux spots coralliens, avec le même hors-bord, tandis que ceux qui ont opté pour la formule avec hébergement accèdent à leur bungalow. A 14 h nous embarquons sur une barque de pêcheur, dite « à longue queue », qui on nous conduit vers deux spots coralliens. Là encore les moniteurs tirent au bout d’une corde ceux qui ne savent pas nager, tandis que les nageurs, qui pourraient être éduqués par des locaux, se débrouillent comme ils le peuvent. A 16 h on nous ramène sur la plage et il y a bien des choses à admirer et à photographier avant le coucher du soleil et le diner qui débute à 18 h 20 précises. Je suis encerclé par des chinois affamés.

Le deuxième jour est magique car de l’aube au coucher je fais mille choses, en plongées collectives et en randonnée littorale via un sentier aménagé dans la jungle. Mes anciennes photos sont sur Flickr et mes vidéos récentes sur ma chaine You Tube car je ne me lasse pas de rajouter des images de ce que je vois, et que d’autres n’ont pas vu.

Le troisième matin la barque nous conduit vers de nouveaux spots coralliens, chacun différent des précédents, et dans l’après-midi on nous en offre encore deux. En fonction des courants le bateau reste au même endroit, ou bien il se déplace et nous récupère là où la mer nous pousse : c’est sécurisant. En fin d’après-midi on nous reconduit à terre et jusqu’à notre hôtel, à Phuket ou ailleurs. Je retournerai aux îles Surin en mars 2019 pour dire bonjour aux petits poissons. Si vous êtes bon nageur, participez à l’Aventure en contactant : South Tours …

Eric Lon, kinésithérapeute, professeur de culture physique … www.eric-lon.com

Éric Lon, kinésithérapeute mézièriste AMIK, kiné globe trekkeur et randonneur expérimenté combine yoga et randonnées le week-end en Provence, Var, parc national des calanques Marseille, et en Himalaya, Inde, Spiti, en été.

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Tûranor Planet Solar

Le Tûranor Planet Solar à Phuket

Le Tûranor Planet Solar

Capitaine au long cours et passionné de voile, Erwann Le Rouzic commande maintenant le Tûranor Planet Solar qui a fait récemment escale à la marina d’Ao Po. Comment se retrouve-t-on donc tout d’un coup aux commandes d’un prototype révolutionnaire? Et quelles sont les différences avec la navigation sur un bateau classique?

« Un de mes amis a effectué la première partie du trajet mais a dû ensuite reprendre son poste sur le Ponant. Quand il m’a proposé de le remplacer, j’ai immédiatement été séduit par ce défi: boucler un tour du monde à bord d’un navire propulsé uniquement grâce à l’énergie solaire ».

« Le plus important, le plus déroutant au début, c’est d’apprendre comment tout cela fonctionne. L’autonomie est réduite mais la production d’énergie est permanente pendant la journée quand on dispose d’un bon ensoleillement »

« A ce sujet, la qualité des prévisions météorologiques est très importante puisqu’il faut choisir une route offrant un maximum d’ensoleillement. Comme je tiens le quart de 5 à 8 heures, j’arrive souvent en regardant l’aspect du ciel au lever du soleil à « sentir » quel sera l’ensoleillement de la journée et à choisir la route qui nous permettra d’éviter au mieux les passages nuageux. C’est là une petite touche humaine qui complète utilement les prévisions électroniques ».

« Un autre point essentiel, c’est que les impératifs horaires sont complèment différents de ceux de la marine marchande classique. Ici, nous devons seulement nous assurer que nous arriverons à franchir l’étape dans les meilleurs délais. Par contre, un navire classique doit impérativement arriver à destination au moment qui lui a été désigné par son opérateur, même s’il lui faut augmenter sa vitesse et consommer plus de fioul pour rattraper un retard. Sur le Tûranor Planet Solar, l’ensoleillement est le paramètre le plus important ».

« Une autre grande différence, c’est le silence et l’absence de vibrations. La propulsion du Tûranor Planet Solar est quasiment inaudible à part le faible battement des hélices. Cela donne au voyage une autre dimension: celle de se sentir encore plus proche de la mer et des éléments ».

Souhaitons donc « Bon soleil! » à nos tour-du-mondistes d’un style nouveau, qui n’auront même pas eu l’occasion de profiter de l’ambiance folle des nuits de Phuket: entre les approvisionnements, les visites officielles et les conférences de presse, ils n’auront pas eu le temps de voir grand’chose de la perle d’Andaman.

Pour plus d’informations sur les projets Planet Solar, cliquez ici

Propos recueillis par P.v.K., photos de P.v.K